Cette exposition, organisée par le Musée de la Ville en collaboration avec la Faculté de Biologie de l'Université de Murcie, démontre que la peinture, le collage, la sculpture et l'art en général ne sont pas en opposition avec la science. Le travail scientifique offre à l'art une perspective particulière : ici, ce sont des biologistes, actifs ou retraités, qui nous montrent comment la sensibilité artistique peut apparaître dans les endroits les plus inattendus. Grâce à la préservation de l'héritage de D. José Loustau au musée qui porte son nom sur le campus d'Espinardo, nous pouvons admirer toute une série d'œuvres et de documents de grande valeur pour l'Université et, par conséquent, pour l'histoire de la ville de Murcie. Le principal objectif de ce musée unique en son genre est de maintenir vivante la mémoire du premier Recteur de l'Université de Murcie et de celui qui représente l'"âge d'argent" de la science espagnole. Ce musée a choisi de sortir de ses murs pour se rapprocher de la ville de Murcie à l'occasion de ce 50e anniversaire. L'exposition accueillie par le Musée de la Ville a été réalisée par la Doyenne actuelle de la Faculté de Biologie de l'Université de Murcie, Eulalia Clemente Espinosa, et les œuvres présentées portent les signatures des artistes/scientifiques suivants :José Meseguer Peñalver, Professeur de Biologie ; Juan Guerra Montes, Professeur de Botanique ; Ángel Pérez Ruzafa, Professeur d'Écologie ; Caridad Rosique Jiménez, Maître de Conférences en Génie Agroforestier ; Mª Mar Torralva Forero, Professeur de Zoologie ; Fernando Gandía Herrero, Professeur de Biochimie et de Biologie Moléculaire, Vice-Doyen de la Biotechnologie ; Juan Antonio Madrid Pérez, Professeur de Physiologie Animale ; Rosa Mª Gómez Cerezo, Maître de Conférences en Écologie ; et Juan José Presa Asensio, Professeur de Zoologie. Il convient également de mentionner le professeur Manuel Ramón García Garre pour sa sélection de matériaux provenant du Musée José Loustau. L'exposition sera inaugurée le mardi 13 mai 2025 à 19h00 et sera visible jusqu'au dimanche 15 juin.

Entre le 6 et le 25 mai 2025, l’espace Hoy enseñamos accueille et expose une composition photographique sur La Contraparada et le système d’irrigation de la huerta murcienne, réalisée par Néstor Lisón Briones, qui livre sa vision personnelle de cet élément patrimonial essentiel pour comprendre Murcie et son environnement.Ce collage photographique du fleuve Segura et de son réseau d’irrigation faisait partie de l’exposition « 25+25. Museo intervenido » en 2024, organisée pour célébrer le 25e anniversaire du Musée de la Ville (plus d’informations sur cette exposition en cliquant sur ce lien). Néstor Lisón Briones est né en 1971 à Murcie. Il est diplômé en Géographie et Histoire. En 2013, il a terminé le Cours de spécialisation en photographie contemporaine du Musée des Beaux-Arts de Murcie. Au cours de sa carrière intense de photographe, il a participé à des ateliers avec plusieurs personnalités reconnues dans ce domaine, telles que Juan Manuel Díaz Burgos, María Manzanera et Gianfranco Tripodo, entre autres.

L’expositionAu fil de l’histoire, les sociétés ont éprouvé le besoin de transmettre certaines informations par écrit et de les fixer sur un matériau léger, résistant et facile à transporter. L’invention du papier a permis de remplacer le papyrus et le parchemin par un matériau plus simple à produire et plus économique. Les sources historiques attribuent cette invention à la Chine, vers l’an 105 ap. J.-C., lorsque l’on commença à fabriquer des feuilles à partir de chiffons usagés et d’écorce d’arbre. La Chine a jalousement gardé le secret de cette production pendant des siècles, jusqu’à ce que, au VIe siècle, le Japon améliore les techniques de fabrication grâce à une pâte issue de l’écorce de mûrier. Au XIe siècle, la fabrication du papier arrive en Europe et, au XIIIe siècle, elle se perfectionne grâce à des moulins à roues hydrauliques, dont plusieurs exemples existaient à Murcie et dans sa huerta. Affiche, brochure, livre ou photographie ont en commun le support souple sur lequel l’information est fixée. Aujourd’hui encore, le papier reste un matériau idéal pour transmettre une donnée, un récit ou une image. Les « collections d’ephemera » des archives, bibliothèques et musées sont principalement composées d’affiches, de brochures, d’étiquettes, de vignettes et de tout ce qui, à l’origine, n’était pas conçu pour durer : tout ce qui était pensé pour une consommation publicitaire immédiate. La bibliothèque et le fonds ancien du Musée de la Ville, avec plus de quatre mille volumes, conservent des brochures, des catalogues d’expositions et des monographies sur le Carême et la Semaine Sainte. La médiathèque du musée conserve également des numéros de revues publiées par des confréries de la ville. Grâce à la collaboration avec les Archives Municipales de Murcie, nous présentons une sélection de supports graphiques en papier sur la Semaine Sainte murcienne, en particulier des brochures et des affiches. La richesse de la bibliothèque des Archives Municipales de Murcie permet également de présenter une série de livres, certains directement liés aux confréries de Murcie, qui reflètent l’importance des publications sur papier comme vecteurs d’information et éléments patrimoniaux de grande valeur.

À l'occasion de la Nuit Européenne et de la Journée Internationale des Musées 2025, le samedi 17 et le dimanche 18 mai 2025, des visites guidées de la collection permanente du Musée de la Ville seront organisées. Il s'agit d'une activité gratuite et ouverte, sans inscription préalable, jusqu'à ce que le nombre de places soit atteint. Les horaires sont les suivants : samedi 17 à 10h00, 12h00 et 00h00 ; dimanche 18 à 10h00 et 12h00.

Des acteurs et actrices répartis dans le Musée de la Ville interpréteront différents personnages historiques de Murcie et interagiront avec le public.

Animé par l’artiste Miguel Ángel Montesinos Sánchez, *el Pantorrillas*, qui se décrit comme « un éternel autodidacte de tout ce qui touche aux danses et musiques anciennes du sud-est de l’Espagne », nous découvrirons les trois genres traditionnels par excellence de cette région : seguidilla, fandango et jota, dans leurs différentes variantes. Pendant environ deux heures, nous explorerons ces styles traditionnels de danse libre en tenant compte de leur contexte d’origine, en mettant l’accent sur la structure de chaque genre pour en faciliter la compréhension, et en utilisant des pas de base (mudanzas) pour progresser rapidement. Cette activité, libre et gratuite dans la limite des places disponibles, aura lieu le samedi 17 mai à partir de 21h30. Elle s’inscrit dans notre programme pour la Nuit européenne des musées.